| J'ai connu CHOMO en 1966, enfant. Pendant de nombreuses années
    nous lui avons rendu une petite visite, souvent le dimanche. Il suffisait de l'appeler
    CHOMO ! CHOMO ! Et il nous répondait "venez mes amis" et là commençait
    une interminable visite de toutes ses créations, la lectures de ses écritures, les
    dégustations d'hydromel, ses commentaires, sur les traitements par des piqûres
    d'abeilles, allongé sur le sol, le visage recouvert d'abeilles. Nous étions en
    admiration devant cet ermite qui nous fascinait par ses connaissances.Ses slogans : quelles empreintes auras-tu laissé sur la terre pour que ton dieu soit
    content de toi, quelle belle leçon de vie.
 Il touchait à tout et réussissait tout : la peinture, l'écriture, la sculpture, la
    pyrogravure, la tapisserie, la musique avec des bouteilles. Sa passion était sans limite
    et le temps sans empreinte sur lui et les animaux qui l'entouraient
 Comme je regrette cette époque où au travers de ses créations nous nous évadions dans
    un monde irréel ou tous objets délaissés sur le bord d'un chemin retrouvaient vie dans
    les mains de Chomo.
 Je n'ai jamais rencontré un artiste aussi complet
 Chomo tu nous as quitté mais sache que beaucoup de tes visiteurs n'oublieront jamais ton
    uvre. Elle est immense et pleine de leçon de vie
 Je suis retourné dans les années 1995 mais je n'ai pas trouvé l'accueil que j'attendais
    pour faire découvrir à mes enfants l'humilité d'un homme simple et en apparence en
    dehors du temps mais tellement face à nos réalités. J'ai été déçu. CHOMO ne pouvait
    pas nous recevoir au dire de son épouse qui je pense n'était pas la même personne que
    nous avions connue dans les années 69 /70. Je pense que sa première compagne a peut
    être disparu. Nous la voyons très peu à l'époque. Le coût d'une entrée par
    personne est trop cher pour moi. Nous avons renoncé à ce pèlerinage.
 Tant pis je reste avec mes premières impressions et je pense que c'est bien comme ça.
 Je salue le grand HOMME. Je suis sûr qu'au paradis il continue avec Gauguin et
    Picasso à bien se marrer comme moi ce soir sur la toile.
 SALUT CHOMO ET sur tes conseil je mets une ficelle autour de mon cou
    plutôt qu'une cravate pour avoir l'air moins bête Un fan de ChomoBernard Boughareb
    19 avril 2005
 
 
 
 |