Daniel Vilair est né le 4 mars 1949 à Angoulême
En culotte courte il partait à la découverte du monde. Les
bois, les chemins creux, les mares, les rivières, la campagne charentaise étaient
son
univers.
Agé de quinze ans il s'essaye à la peinture. Son amour de la nature le conduit à poser
son chevalet sur le talus d'un chemin, à l'orée d'un bois, au bord d'une mare ...
Sa formation était celle d'un dessinateur industriel. Les hasards de la vie
professionnelle l'orientent vers les technologies nouvelles bien éloignée de
son enfance rurale.
Il fit carrière dans un grand groupe français de téléphonies.
J'ai rencontré Daniel et sa femme Josiane à St Maur sur Loir, en Eure et Loir, tout
simplement parce que en 1983 ils ont habité une maison voisine. La maison
d'un grand-oncle qui s'appelait Arthur et qui vouait un intérêt certain à Bacchus mais
aussi donnait dans le braconnage. C'est une autre histoire...
Nos centres d'intérêts communs, la nature, les voyages, la peinture font que nous ne
pouvions pas ne pas nous rencontrer. C'est lors de longues randonnées que nous
fîmes définitivement connaissance et nouâmes des liens profonds d'amitié. De retour à
la maison Daniel exprimait un autre de ses talents : la cuisine. Avec trois fois rien il préparait des
festins royaux.
Il habite aujourd'hui près de la Forêt de Rambouillet, à Orgerus. Agé de cinquante
deux ans, quelques soucis de santé l'immobilisent chez lui.
La peinture faite en dilettante tout au long de sa vie est devenue son activité
plaisir. Il continue à sublimer
la nature. Il peint des paysages, ceux de son enfance ou bien son environnement actuel.
Il a travaillé principalement l'huile sur toile. Récemment il
abandonne cette
technique pour utiliser l'acrylique.
Daniel excelle dans l'art du partage des plaisirs que la nature peut nous
offrir. Des instants de vie que l'on garde précieusement.
La Touche le 08 janvier 2001.
Daniel, sortant d'un fourré, silhouette attentive penchée sur l'eau, vin
joyeux et bavard, saloperie de maladie si tu crois avoir gagné tu te
trompes
Juin 2002
|